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  • : Le blog du Prix Dourdan Poche
  • : Ce blog sert de lien entre les professeurs documentalistes de la ville de Dourdan, les professeurs de français, leurs élèves, les professionnels du livre de Dourdan, les auteurs et tout lecteur intéressé par ce prix littéraire d'ouvrages parus récemment au format poche.
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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 11:34

Biographie :

Écrivain, aventurier, cinéaste, marin et pilote, Patrice Franceschi multiplie depuis 30 ans les expéditions à travers le monde organisant également de nombreuses missions humanitaires dans les zones de guerre.

Auteur du premier tour de la planète en ULM entre 1984 et 1987, il est aujourd’hui le capitaine du navire d’exploration La Boudeuse, réplique fidèle d’une jonque chinoise du XIXe siècle. Patrice Franceschi passe les trois quarts de l’année à arpenter les coins les plus isolés de la planète, et le reste du temps à écrire des livres et réaliser des films. Cet écrivain-aventurier avait entamé un périple de quatorze mois en Asie du Sud-Est qui s’est achevé à l’été 2000. Quatre livres sont parus aux éditions Lattès en 2001, et une série de six films d’aventure, tournés pendant l’expédition, ont été diffusés à la chaîne France 2, ce qui a permis à un large public de goûter à l’aventure.


Au retour en France, en mars 2001, une malencontreuse collision, survenue au large de l’île de Malte, fait couler La Boudeuse. Mais le navire a repris les eaux en 2004 de son port d’attache Bastia, pour un tour du monde consacré aux " Peuples de l’eau ". Il s’est engagé dans un périple de 60.000 kilomètres dans le sillage de celle du comte Louis-Antoine de Bougainville, premier navigateur Français à avoir fait le tour du monde au XVIIIe siècle, amenant des scientifiques avec lui. Patrice Franceschi explique que “ c’était la première fois dans l’histoire qu’on ne naviguait pas pour des raisons de conquête, des raisons économiques ou politiques, mais bien pour des raisons de découverte et de savoir ".

 

Récits, poésie, essais, philosophie et romans (Un capitaine sans importance, 1987 ; La Dernière Manche, 2008) se mêlent à ses engagements, de guerres en révolutions, de missions humanitaires en expéditions scientifiques et d'équipées maritimes en raids aériens. Paru en 1993 sous le titre « Quelque chose qui prend les hommes », le roman « L’homme de Verdigi » a obtenu le prix Relay du roman d'évasion et celui du Printemps du livre.

Bibliographie :

La boudeuse en Amazonie (Glénat, 2005 - avec Nicolas Clérice)
De l'esprit d'aventure (Arthaud, 2003 - avec Gérard Chaliand et Jean-Claude Guilbert)
L’odyssée de la boudeuse 1 : Les 33 Sakuddeï (Lattès, 2001)
L’odyssée de la boudeuse 2 : Sur la piste de Wallace (Lattès, 2001)
L’odyssée de la boudeuse 3 : Les mystères de Sungaï-Baï (Lattès, 2001)
L’odyssée de la boudeuse 4 : Au-dessus des volcans (Lattès, 2001)
Qui a bu l’eau du Nil
(Robert Laffont, 1999)
Vallée perdue (Robert Laffont, 1998)
Tout l'or du fleuve (Feryane-Edition en Gros, 1997)
Quelque chose qui prend les hommes (Robert Laffont, 1993) 
  > réédité sous le titre L’Homme de Verdigi (Archipoche Éditions, 2008)
Ils ont choisi la liberté (Arthaud, 1992)
L’exode vietnamien : les réfugiés du Pulau Bidong (Arthaud, 1992)
Au Congo jusqu’au cou (Ouest France, 1991)
Raid papon (Robert Laffont, 1990)
Un capitaine sans importance (Robert Laffont, 1987)
Guerre en Afghanistan, 27 avril 1978-31 mai 1984 (Table ronde, 1984)



Présentation de "L'homme de Verdigi"


Un soir de tempête de neige, il y a longtemps, un étranger débarque dans un village corse si perdu qu'aucune carte ne le mentionne. Astronome déchu, il vient d'acheter un pic dressé au-dessus du village pour y construire un observatoire. C'est là qu'au soir de sa vie il va tenter sa dernière chance, afin de mettre un terme à la quête impossible dans laquelle il s'est lancé quarante ans plus tôt. Cette quête il va la transmettre petit à petit à plusieurs personnes qui quitteront le village pour s'installer chez lui et l'assister. Mais un étranger qui s'installe dans un endroit où personne ne va plus, qui recherche "on ne sait quoi" et qui en plus entraîne des gens, cela ne peut que déplaire aux villageois dont la peur de l'inconnu les mèneront à l'irréparable.


Parabole sur les pays où l'on n'arrive jamais, L'Homme de Verdigi est aussi une métaphore sur l'écoulement inexorable du temps et la précarité des entreprises humaines.


Notes de l'éditeur

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commentaires

A
<br /> L'homme de verdigi nous a plu car nous avons eu l'impression de vivre l histoire dans la peau d'André Vérant.<br /> <br /> <br />
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